« faut qu’on se parle »

Après la tournée, le livre

Le collectif de la tournée « Faut qu’on se parle », mis en œuvre notamment par Gabriel Nadeau-Dubois et Jean-Martin Aussant, a lancé hier soir à Montréal l’essai Ne renonçons à rien, point d’orgue d’une tournée qui a sillonné le Québec l’automne dernier. Les neuf membres du collectif ont retenu huit « grands chantiers » parmi les 6980 propositions présentées pendant 174 assemblées de cuisine. Quatre enjeux ont « soulevé les passions », selon l’agronome Claire Bolduc : l’éducation, la démocratie, le développement économique vert et les Premières Nations. Malgré la conclusion de cette consultation publique, Gabriel Nadeau-Dubois n’a pas encore décidé s’il comptait faire le saut en politique provinciale pour Québec solidaire lors de l’élection partielle dans Gouin. « C’est une grosse décision, le fait de se lancer ou non en politique, et j’ai envie de prendre le temps de prendre une décision, je n’ai pas envie de me bousculer », a-t-il dit en entrevue avec La Presse.

—  Louis-Samuel Perron, La Presse

verdun

Victime d’une tentative de meurtre au volant d’une déneigeuse

Le conducteur d’une déneigeuse a été gravement blessé par balle, hier, dans l’arrondissement de Verdun. La victime serait Réal Renaud, décrit comme une relation des Hells Angels, selon nos informations. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) n’a pas confirmé l’identité de la victime. Un conflit avec un autre individu pourrait être à l’origine de cette tentative de meurtre qui s’est produite vers 16 h 30 dans un secteur résidentiel. La victime serait le président de l'entreprise de déneigement Sasquatch, établie à Verdun. L’homme de 46 ans a eu de nombreux démêlés avec la justice dans le passé. Il avait notamment été reconnu coupable en 1998 de voies de fait contre un agent de la paix et de non-respect de conditions en 2002. « Un véhicule qui circulait en direction nord sur l’avenue Bannantyne se serait immobilisé à la hauteur de l’appareil de déneigement. Un des occupants du véhicule aurait fait feu à au moins une reprise en direction de la victime », a indiqué l’agent Daniel Lacoursière, porte-parole du SPVM. Le tireur a ensuite pris la fuite.

— Louis-Samuel Perron et Daniel Renaud, La Presse

Plan d’action sur l’autisme

La ministre Charlebois « désolée » pour le retard

La ministre déléguée à la Réadaptation, Lucie Charlebois, se dit « désolée » pour le retard dans le dépôt de son plan d’action sur le trouble du spectre de l’autisme. Lors d’un forum organisé il y a un an, elle avait promis de le présenter en décembre. Il se fait toujours attendre. Il sera déposé « dans les semaines qui viennent », a promis la ministre hier. « C’est trop important pour moi pour faire quelque chose à la va-vite. […] On veut arriver avec un bon plan », a-t-elle dit pour expliquer le délai. Le dernier plan remonte à 2003. Québec s’engageait alors à implanter l’intervention comportementale intensive (ICI) à raison de 20 heures par semaine auprès de tous les enfants autistes de 0 à 5 ans. Or, cet engagement n’a pas été respecté partout sur le territoire, a démontré La Presse le 7 février. Lors de la période des questions au Salon bleu, le député péquiste Dave Turcotte a relayé les critiques de la mère d’un enfant autiste. « Nadia Lévesque dit : “Mis à part des coupes de services et une perte de temps considérable pour obtenir les allocations destinées aux enfants lourdement handicapés, nous, les parents d’enfants autistes, n’avons vu aucun changement depuis ce forum” », a-t-il déclaré. Mme Charlebois a répliqué que le gouvernement « va offrir davantage de services » à l’avenir.

— Tommy Chouinard, La Presse

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